Maureen-99

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06 décembre 2011

Les parlementaires socialistes pris la main dans le sac... de la libéralisation du transport ferroviaire européen !

Le Parlement européen poursuit sa politique de libéralisation du rail, avec en perspective l’exacerbation de la concurrence, la privatisation, les fermetures des lignes et des dessertes les moins "rentables", les hausses des tarifs...
Appelé à se prononcer en séance plénière à la mi-novembre sur la refonte du premier paquet ferroviaire, le Parlement européen a poursuivi son choix du dogme de la concurrence et de la libéralisation à tout prix en demandant à la commission qu’elle prépare pour 2012 un texte législatif sur la libéralisation totale du trafic national de voyageurs et la séparation complète de l’infrastructure et de l’exploitation et d’ouvrir les ateliers de maintenance à des tiers. Les résultats du vote ont été les suivants :
538 POUR, 82 CONTRE, 41 ABSTENTIONS .
Seul, le groupe GUE/NGL (Gauche Unie Européenne), dont les députés communistes français appartenant à celui-ci, et quelques députés ont voté contre. Les députés français de droite et du Parti socialiste ont voté pour, les députés Verts se sont abstenus, confirmant leur propension à laisser passer tous les mauvais coups portés au service public.
Pour Didier Le Reste, ancien Secrétaire Général de la Fédération CGT des cheminots (2000-2010), il est temps de mettre un terme au double langage du PS et des Verts, qui font mine ici ou là de s’opposer aux conséquences des politiques ultralibérales alors qu’ils en sont les artisans à l’échelle européenne aux côtés de la droite.

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