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05 février 2015

STOP À LA RÉPRESSION ! OUI AU DIALOGUE SOCIAL soutenons notre camarade le 11 février à Paris !

Depuis plusieurs mois la Direction de la SNCF s’emploie à multiplier les sanctions disciplinaires. Ainsi, sous des prétextes fallacieux, de nombreux cheminots qui résistent à leur politique, se retrouvent avec des demandes d’explication, des convocations...

Rassemblement le 11 février 2015

13h00 devant la direction régionale de Paris Est


La répression, à la SNCF, a atteint un niveau qui n’a rien à envier aux méthodes du MEDEF qui rêve de revenir, avec l’aide du gouvernement, sur l’ensemble des droits du monde du travail.

Les mêmes qui aujourd’hui jouent les chevaliers blancs sont ceux qui bafouent tous les textes : du code du travail au RH 0077, en passant par le dictionnaire des filières, plus rien ne les arrête !

Dernier exemple en date au Fret : un dirigeant d’Unité n’a rien trouvé de mieux que d’exiger des ADC qu’ils se transforment en hors la loi en les sommant d’accepter des prises de service / fins de service délocalisées, des coupures sur les locomotives, en utilisant leur véhicule personnel pour se rendre sur les lieux de prises de service !

Devant le refus des cheminots, la direction n’a pas hésité à utiliser les menaces et le chantage à la fermeture du dépôt. Pire, ce « dirigeant » s’est vanté qu’il allait s’occuper d’autres résidences.

En prenant appui sur la mobilisation des cheminots, face à ce comportement inadmissible, la CGT, lors de la séance plénière du CE Fret, a contraint le Directeur à faire appliquer la réglementation.

La CGT regarde à avoir une démarche au pénal envers tous les dirigeants qui poussent les cheminots à enfreindre les textes réglementaires.

Cette situation est inadmissible !

A contrario, les agents qui respectent la réglementation ont droit, eux, au tout répressif. C’est le cas de notre collègue de Paris Est, Régis Ragon, qui en faisant son devoir de militant se fait traîner par la Direction devant le conseil de discipline. Elle propose 10 jours de mise à pied ferme et dernier avertissement !

Rien que ça !!

La liberté de penser et d’expression n’a plus le droit de cité dans notre entreprise. Ça suffit, exigeons l’arrêt des sanctions et le retour du dialogue social.

 

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