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27 septembre 2015

Le 08 octobre : En grève pour les salaires/pensions, conditions de travail, sécurité ferroviaire !

La réforme du ferroviaire, qui ne devait rien changer, apporte chaque jour son lot de réécriture des accords et du Statut, en attendant l’attaque frontale sur les conditions de vie et de travail,la grille des salaires, le déroulement de carrière, au travers des discussions dans le cadre de la future Convention Collective Nationale de branche.Cette réforme est maintenant accompagnée les lois « Macron », avec la volonté de remplacer les trains par des bus, « Rebsamen », qui vise le contenu des métiers et à affaiblir les prérogatives des Instances de Représentation du Personnel, le rapport « Duron » sur les TET, qui s’inscrit dans le prolongement de la loi « Macron », et le rapport « Combrexelle », qui inverse la hiérarchie des normes et remet en cause implicitement les 35 heures.

Les cheminotes et les cheminots, quel que soit leur collège, expriment chaque jour un peu plus leurs attentes, mais aussi leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader, tant en dehors qu’à l’intérieur de l’entreprise.  Les questions liées aux salaires, aux conditions de travail et à l’emploi ainsi qu’à une production ferroviaire de qualité sont prégnantes et nécessitent des éléments de réponse à la  hauteur des interrogations.

Conformément à l’article L2512-2 du Code du Travail, les Fédérations CGT des Cheminots et SUD Rail vous déposent un préavis de grève couvrant l’ensemble du personnel de la SNCF du mercredi 7 octobre 2015 à 19h00 au vendredi 9 octobre 2015 à 08h00 ainsi que les personnels amenés à les remplacer.

* 20150617_preavis_cgt_25062015.pdf / 20150924_flash_info_reunion_preavis_08102015.pdf

 

25 septembre 2015

26/27 septembre à Harfleur : Festival des 70 ans des CE, venez nombreux !

Pour fêter les 70 ans CE, Samedi 26 et dimanche 27, VIVATS et nombre comités d'entreprises de l'agglomération havraise, dont le CER SNCF de Normandie et le syndicat CGT des cheminots havrais, organisent un festival ouvert à tous et grayuit à Harfleur (Parc de la mairie / La Forge) avec animations, conférences/débats, expos, concerts avec les COCO'S (groupe cheminots) et divers groupes avec Calli en cloture le dimanche à 18h (programme ci-dessous) . Restauration sur place, VENEZ nombreux pour les 70 ans des CE !

* 70 CE_Prog A4 din A5 -6-.pdf

70 ans CE.jpg

17 septembre 2015

Périmètre des CE de GPF SNCF : La DIRECCTE prend une décision politique contre les cheminots, la CGT ira au recours !

La CGT, comme d’autres organisations syndicales représentatives à la SNCF, a engagé un recours à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), pour contester les périmètres des Comités d’Etablissement proposés par la Direction SNCF dans le cadre de l’éclatement en 3 EPIC distincts imposé par la loi du 4 août 2014.

La décision prise par la DIRECCTE nous est parvenue après validation ministérielle.Elle est un acte politique qui confirme les choix de la Direction SNCF ! Cette sentence s’inscrit dans la continuité des conséquences de la création du Groupe Public Ferroviaire que les cheminots ont combattue avec la CGT. Ceux qui prétendaient que la loi du 4 août 2014 ne changerait rien sont contraints aujourd’hui de mesurer qu’elle transforme tout ce qui fait la vie au travail des cheminots, dont les Comités d’Etablissement de proximité.

Nous sommes bien loin du caractère solidaire et indissociable que cette loi devait garantir. Contrairement à l’argumentaire porté par la CGT, la DIRECCTE place les Comités d’Etablissement sur des périmètres totalement différents selon les EPIC. L’EPIC Mobilités serait organisé en 22 CE Régionaux – faisant disparaître le CER de Chambéry – 1 CE Fret, 1 CE Gares & Connexions et 1 CE Siège. L’EPIC Réseau serait structuré en 5 CE, dont 3 par activité (Maintenance et Travaux, Ingénierie et Projets et Gestion des Circulations), 1 multi-activités pour l’Ile de France et 1 CE Siège. Enfin, l’EPIC de tête ne disposerait que d’1 CE national pour des agents disséminés sur tout le territoire.Au-delà de l’incohérence de ces propositions, c’est la perte de la dimension locale des activités économiques qui est posée (emploi, formation, logement, égalité femmes/hommes, santé, etc.) mais aussi la question importante de l’égalité d’accès aux Activités Sociales et Culturelles pour l’ensemble des cheminots travaillant sur un même site géographique.

Cette décision est très politique puisqu’elle se place dans la continuité de la loi du 16 juin 2013 (suite à l’ANI du 13 janvier 2013 plébiscité, entre autres, par la CFDT et l’UNSA), de la loi Macron (passée sans vote par l’article 49.3) dans sa dimension juridique sur les droits des salariés et de la loi Rebsamen qui remet en cause les prérogatives des IRP.

Nous sommes bien dans une démarche qui vise à séparer les cheminots, à les éloigner de leurs représentants par des instances nationales et à créer des inégalités de traitement pour mieux les mettre en concurrence, voire en opposition. La Fédération CGT des cheminots est déterminée à ne pas permettre l’éclatement de la famille cheminote, un abaissement de leurs droits sociaux et une inégalité de traitement entre agents SNCF.

D’ores et déjà, la CGT s’engage à poursuivre les recours pour s’opposer à ces décisions injustes portées par la Direction et le gouvernement. La démarche de la Fédération CGT des cheminots se fera à l’appui de leur mobilisation pour défendre leurs acquis sociaux et en conquérir de nouveaux.